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dimanche 22 avril 2012

Dernier saut dans l'outback - Broken Hill !

Dur de quitter Adélaïde en se disant que nous entamons la route du retour...
Retour à Sydney, puis en France... il reste 2 mois à remplir avant de passer aux souvenirs, aux regrets et enfin à la dépression, suivie d'une mort lente et pénible (ou à autre chose de plus sympa si le cœur nous en dit).

Pour atteindre la ville minière de Broken Hill depuis Adélaïde, nous tirons droit vers le nord, moyen le plus rapide de rompre avec la civilisation et de retrouver l'ambiance « helpless » de l'immensité déserte.

Un des derniers patelins de South Australia
Après deux jours de route, nous atteignons Broken Hill, la ville-carrière. La cité est divisée par le site miner historique (une colline entière rognée pour son argent et son zinc).


Les vestiges d'anciennes installations agrémentent les parkings et les terrains vagues.



Nous commençons la journée par un saut au centre d'information. Notre conseiller touristique n'est pas totalement avec nous...son activité cérébrale semble monopolisée par une vie alternative dans un monde parallèle et le cordon ombilical qui relie ses réactions à nos stimuli menace de rompre à chaque instant. L'espace de quelques secondes, Néo parvient à revenir de la matrice pour nous indiquer les activités phares de la région sur un plan... ou plutôt sur sa bordure, large de 1cm.


Nous le remercions.
Le reste de la matinée se passe au musée des minéraux où nous pouvons revivre le « big bang », assister à la formation des galaxies et suivre l'évolution de la terre, jusqu'à ce que Broken Hill s'érige au centre de l'univers.


Les minéraux ont des compositions, des formes et des couleurs surprenantes.


Pour bien entamer l'après-midi, nous savourons un milk-shake à l'ancienne chez Bell,


avant de partir en promenade dans le bush du Living Desert.



Le dernier objectif de la journée consiste à atteindre le Sculpture Symposium avant le coucher du soleil.


Cet ensemble de sculptures de grès (plus ou moins réussies ou achevées) réalisées par 12 « artistes » internationaux, domine le paysage du haut de sa colline.


Au moment où les rayons de l'astre rasent l'horizon, le spectacle est magique.



Amélie, modérément intéressée par l'événement, préférera redescendre la colline un peu avant le sunset pour rapprocher le van, garé sur un parking plus éloigné.
Pendant que je prenais ces photos...



il faut l'imaginer...


bloquée sur le sentier...



par un kangourou géant, complètement indifférent à ses gesticulations. True story !

Le lendemain, nous décidons d'entreprendre la visite d'une ancienne mine d'argent: la Daydream Mine !


Il faut enfiler le casque, la ceinture et la lampe torche reliée à 2kg de batterie pour être autorisé à braver l'antre du diable. Le guide nous parle des éboulements et raconte la dure vie des mineurs qui s'engageaient quotidiennement dans les ténèbres pour creuser leur misère ou leur fortune.


On fait moins la maline, hein ?
Dans les entrailles de la pieuvre souterraine, l'obscurité est omniprésente et le poids de la batterie de la lampe passe de gênant à rassurant.



Le plafond, particulièrement bas, perturbe considérablement la progression des grands dadets et contribue au caractère oppressant de l'atmosphère.



Les galeries se multiplient dans toutes les directions et il est difficile d'évaluer leur étendue.




Ouf, la visite est terminée.... 
Qu'il est agréable de retrouver la lumière et la chaleur du soleil !

La fin d'après-midi se passe à Silverton, ville rendue célèbre par le tournage des scènes du film « Mad Max ».



Le concept car du héros, laissé à l'abandon sur un parking, dépérit lentement derrière l'hôtel.



Il est temps de quitter définitivement l'outback ! Ce n'est pas sans un pincement au cœur que nous parcourons nos derniers km de dirt road...



Nous offrant une ultime carte postale du cœur de l'Australie, le rouge de la terre déchire le vert du bush pour se perdre dans le bleu du ciel...


Les panneaux ne pouvaient être que jaunes !

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