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mardi 29 novembre 2011

Magnetic Island (J5)

Il est 6h du matin, le réveil sonne. La lueur de l'aube s'est déjà emparée des interstices négligés par nos rideaux de fortune. J'ouvre un œil en grognant...Claire est déjà debout et Amélie me secoue.
Le temps de quelques étirements suivis d'un petit-déjeuner tranquille et nous enfourchons notre bolide direction l'embarcadère de la marina, où le bus des mers n'attend pas les retardataires.
30 secondes après avoir présenté nos tickets au contrôleur, le bateau quitte le quai... la journée commence bien !
Alors que je somnole toujours à moitié, les nanas, elles, sont parfaitement éveillées. Leur extra-lucidité a même viré en crispation palpable : Claire imite le hamster cramponné à la moquette et Amélie fait l'autruche. Des séquelles de notre virée à Port Douglas...
Heureusement, le voyage sera moins long et moins mouvementé que le précédent.

Arrivés sur l'île, nous sommes accueillis par un soleil de plomb.


Personne n'a encore envie de se baigner et l'activité la plus accessible est une rando de 6 km, à l'ombre de la forêt qui recouvre la majeure partie de Magnetic Island, entre Nelly Bay et Arcadia. C'est parti !


Les premiers kms nous donnent l'impression d'aller à la chasse au sanglier en Armorique, tout près de la carrière à menhir d'Obelix.


Ensuite, nous atteignons les hauteurs où la végétation tropicale est parvenue à subsister par endroits. La chaleur nous amène à faire une pause au niveau d'un énorme rocher en suspend sur la falaise.


La vue sur le littoral est splendide et Claire aperçoit son premier Jackass (perroquet blanc à crête jaune), perché sur une branche.


Nous saluons une poignée d'autres insulaires à plumes, à écailles ou à poils (comme le wallaby naturiste), avant qu'Amélie (partie fièrement en tongs) ne se rabote le gros orteil dans les éboulis, à mi-parcours.


Malgré son joli pansement en sopalin maculé de sang, on l'entendra jurer et se plaindre tout le long de la descente...
La végétation a maintenant des parfums de désert.



Nous arrivons à Arcadia à l'heure du repas pour un pique-nique bien mérité en face de la plage !


Alors que nous déballons nos victuailles sur la table, de gros oiseaux à grand bec nous guettent avec une attention suspecte. Je leur rends visite près de l'arbre où ils sont perchés pour quelques clichés... ils sont peu farouches et se laissent prendre de près !


Merci pour votre coopération les gars, et maintenant « bon appétit ! » ! J'ouvre le bac à saucisses, prépare mon premier sandwich, le porte à ma bouche et là, en un éclair, un oiseau décolle de l'arbre, pique vers notre table, se pose sur le bac à saucisses, en saisit une entière dans son bec et se tire en vitesse au sommet de l'arbre pour nous narguer.


Après l’abasourdissement, la consternation et le rire des touristes, je me lève en direction de l'arbre, bien décidé à récupérer mon bien ! Mais l'auteur du larcin décolle vers le toit du club de plongée.
Je retourne finalement déguster mon sandwich en compagnie des filles, très amusées...

L'heure du deuxième sandwich a sonné. Ayant bien pris soin de refermer le tupperware après utilisation, je décide de provoquer mes nouveaux amis en brandissant un petit bout de saucisse, l'objet de toutes les convoitises. Claire m'adresse la parole... je tourne la tête : seconde d'inattention fatale !
Battements d'ailes dans la figure, plantage de serres et coups de bec dans le bout de viande, monsieur gros bec se croit en plein casting pour Kung Fu Panda 3. C'est un véritable attentat !
3 secondes plus tard, les badauds de la plage le verront s'envoler avec un bout de saucisse dans le panier.

Je ne peux pas rester sur un échec: le dernier morceau de saucisse DOIT finir dans ma bouche ! Nouvelle provocation en duel : monsieur gros bec a repéré la proie et s'est mis en position sur les starting blocs. Je le regarde fixement. Il fixe attentivement la saucisse.
Top, c'est parti ! Il s'élance, arrive à ma hauteur, tourne la tête, ouvre le bec. Et Oléééééééééé ! Un vif mouvement d'épaule et j'esquive, tel un torero aviaire, la course plongeante du taureau ailé...

L'après-midi, nous croisons un individu étrange à l'arrêt de bus : il enterre sûrement sa réputation vie de garçon. 


Le conducteur de bus qui nous amène à Horseshoe Bay roule comme un véritable branque : il pile comme un âne aux stops et accélère dans les virages. C'est donc avec surprise que nous arrivons vivants à la plage.


L'après-midi sera entièrement consacré à la baignade. Sur le chemin du retour, un autre Sébastien Loeb du bus tente d'améliorer son chrono... nous passons plus de temps à nous cramponner au siège de devant avec inquiétude qu'à regarder le paysage. Je ne peux m'empêcher de crier « Eeeet TOP ! » quand il s'arrête à la dernière station. Je souhaite aux prochains passagers qu'il ait battu son record...

L'heure du retour a sonné. Nous embarquons sur la navette qui nous ramènera à bon port !


C'était une belle journée :)



Bye Bye Magnetic Island !



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