Il pleut toujours quand nous nous réveillons sur l'aire de repos de Bahinda...Enfin, le parking poids lourds devrais-je dire. Car les trombes d'eau tombées ces derniers jours ont inondé la route d'accès à l'aire de repos officielle, nous privant des commodités promises dans le Camp5, notre guide de camping.
Nous sommes bien décidés à rejoindre Townsville dans la soirée, car le temps ici ne s'améliore pas. Pour preuve, voici une petite photo de la plage de Mission Beach... « 14km de plages superbes », soit, mais humides aussi !
Le vent et la pluie nous poussent à reprendre la route. La région est peuplée de Casoars, oiseaux ne sachant pas voler de la taille d'une grosse autruche. Les habitants sont très fiers de leur compagnon et ont tendance à exagérer quelque peu ses proportions... comme l'illustre ce panneau de signalisation :
et de faire un détour de 50km pour aller voir les Wallamans Falls : En effet, ces chutes d'eau de 305m sont les plus hautes d'Australie. De plus, le Lonely Planet nous appâte avec la présence « éventuelle » d'ornithorynques dans les environs.
Après avoir traversé plusieurs champs de canne à sucre, la route arrive au pied de la montagne. L'ascension est longue et mal goudronnée (voire pas du tout pour les derniers 10km), et nous entendrons pendant plus d'une heure Lilian pester «Route de mer... ». Plus nous nous enfonçons dans la forêt tropicale, plus le brouillard s'épaissit...les cris des oiseaux dans la brume donnent à notre périple une atmosphère étrange.
Arrivés au sommet, nous enfilons nos K-Way et courons jusqu'au point de vue, et là...
...snif...déception
Le brouillard s'est engouffré dans la vallée, nous empêchant d'apercevoir la cascade. Voilà donc une photo de Claire et moi devant « le brouillard qui cache les Wallamans Falls ».
Nous sommes complètement trempés et désabusés, sans aucune envie de continuer notre balade à la recherche d'ornithorynques...Nous nous contenterons d'une drôle d'araignée avant de repartir.
En fin d'après-midi, c'est avec soulagement que nous atteignons une des plages de Townsville où le temps a l'air plus clément.
Nous prenons le temps de mesurer l'ampleur des dégâts : toutes nos fringues sont trempées et nos serviettes, restées humides depuis notre excursion à Port Douglas, sentent plus fort que la marée. Face à ce triste état des lieux, une initiative s'impose pour remonter le moral des troupes ! Nous profitons des barbecues en libre service pour organiser le premier « Barbie australien » de Claire, au bord de la plage.
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