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mardi 27 décembre 2011

Mud Bulls & Music Festival

Le foodvan ayant passé son contrôle d'hygiène avec succès, toute la troupe est prête à reprendre la route pour la dernière date de l'année 2011 : le Mud Bulls & Music Festival !
Dit comme ça, ça fait rêver et on s'imagine déjà avec Lilian au milieu d'un grand champ rempli de festivaliers déguisés et confits dans la bière...ambiance survoltée, genre festival des « Vieilles Charrues » en plus Country bien sûr !

Après avoir rechargé notre batterie sur secteur, n'ayant pas eu le temps de réparer le van, nous suivons le convoi dans la campagne « Queenslandaise ». Nous nous enfonçons dans les bois pour suivre, plus d'1h30, une route défoncée ( ou devrais-je dire chemin de randonnée)...on a l'impression de se rendre en Free Party, mais avec des gitans...

Sur place, c'est l'Australie...Les différentes scènes sont montées au milieu de stands très typiques : bottes, chapeaux de cowboy, jerky, jantes de 4x4, plaques d'immatriculation customisées...toute la panoplie du parfait gentleman farmer (ou devrais-je dire gros bourrin) à portée de main.


Avec Lilian, on a été plutôt impressionnés par le stand de Rhum de Bundaberg « Made by one nation, for one nation ».


La marque a littéralement monté un mini-musée à la gloire de son ours polaire fétiche, Bundy !


Et embauché une dizaine de mannequins pré-pubères pour faire l'animation (malheureusement, nous n'avons pas de photos).

Bien sûr, les stands de nourriture (ou devrais-je dire malbouffe) ne manquent pas à l'appel...de quoi contenter les estomacs les moins regardants : hot-dogs, pancakes, barbes à papa... Sans doute par obsession de ressembler à un Wombat, animal fétiche des Australiens.


Nous préparons nous aussi le foodvan, à coté du Monsieur vendeur de plaques personnalisables. Une très bonne animation pour nous, puisque ce Monsieur décidera de monter son stand...en slip ! (heureusement, nous n'avons pas de photo).


Mais attention festivaliers ! Un danger vous guette : la déshydratation ! Heureusement, les gentils organisateurs on pensé à tout...


La veille de l'ouverture, on s'étonne tout de même du nombre de scènes montées sur la pelouse...petite vérification sur le programme : ah bah non, il n'y aura bien que deux scènes, et celles-ci ne fonctionneront pas en même temps...OK pas de panique, à 300$ le pass 3 jours, le festival va roxer de toute façon...attendons demain pour apprécier le sens de la fête à l'australienne.

Mais avant, ayons une petite pensée pour Josh, qui lui ne sera pas là pour profiter du spectacle. En effet, Josh était venu pour travailler comme vendeur sur le festival mais le destin l'a fauché en plein vol. 22h, la rumeur gronde autour du campement...il se passe quelque chose...C'était pourtant un brave garçon de 19 ans, prêt à aider entre deux gitanes maïs. Mais le verdict de l'organisation du Mud Bulls & Music est sans appel : les « Donuts » sont interdits dans l'enceinte du festival et toute personne prise en flagrant délit sera « prosecuted ». Cette décision nous laisse un peu perplexes, tout ce foin pour une pâtisserie...
Nous aurons le fin mot de l'histoire un peu plus tard : Josh a fait des dérapages en arc de cercle avec son 4x4 au milieu de la pelouse, la nuit et on lui a demandé de quitter les lieux sur le champ. Son patron, grande gueule, essayera de s'interposer : « si vous le virez, je pars aussi ! ». On lui montrera gentiment le chemin de la sortie...

C'est donc sans Josh que nous apprécierons le spectacle...


ou pas...

Le premier jour ressemble à un dernier jour de festival...Le public préférant rester assis comme après une grosse cuite de 48heures... 


Les artistes ont beau se succéder avec entrain, les festivaliers n'auront pas le cœur à se lever pour danser et frapper des mains...


Tout cela nous laisse plutôt perplexe...

"C'est une bonne situation, ça, scribe ?"
Et nous décidons de faire un tour pour voir la course de 4x4, nous arrivons à temps pour la finale.


La foule ici non plus n'a pas l'air franchement vivace, mais se lèvera quand même pour apprécier le clou du spectacle : la course de 4x4 tractant une caravane ! L'entertainement australien à son paroxysme !


Sur le chemin du retour, nous croisons les deux seules personnes déguisées du festival, qui viendront d'ailleurs manger un hamburger chez Aussie Bush Tucker !


Voilà, c'est déjà dimanche, et alors que le billet journée est à 80$, la moitié des stands ont déjà plié tonnelles. De notre coté, Aaron le boss à l'air satisfait et ira se faire faire une plaque sur-mesure par son ami en slibar en l'honneur de sa plus belle création culinaire, sa plus belle réussite gastronomique, la fierté familiale...Le « Aussie Bush Tucker Phukka » (A lire avec l'accent, bien sûr).


Si nous n'avons pas le droit, pour des raisons évidentes de confidentialité, de vous révéler l'ensemble de la recette, voici tout de même les ingrédients principaux :
  • oignons frits
  • tomate
  • betterave
  • ananas
  • fromage
  • une tranche de bacon
  • un œuf
  • un steack haché
  • et un vrai steak !
Tout ça entre deux tranches de pain ! Cuisiniers médaillés de tout pays, tremblez !

Mais finalement, après une rude journée de démontage, rien de tel que de partager un bon « Phukka »...



jeudi 22 décembre 2011

Le dernier jour de Claire

Le lendemain, nous nous réveillons devant une boîte aux lettres, sans savoir si nous sommes réellement au bon endroit...nous réussissons à récupérer du courrier à l'intérieur et nous nous apercevons qu'il n'est pas au nom d'Aaron-le-boss...


Et pour cause ! En fait, toute la petite famille habite derrière la maison des parents de Marcy, sa femme, dans le camping-car.
Dans le garage attenant, un bric à brac incroyable ! Nous découvrons en autres que la famille possède un deuxième camion frigorifique et une camionnette de glacier !


Très vite les présentations sont faites, et nous nous faisons embaucher pour remettre à neuf le food-van avant un contrôle d'hygiène imminent...Claire se retrouvera donc à frotter et récurer pour son dernier jour avec nous ! Mais elle se verra offrir la récompense ultime : une casquette « Aussie Bush Tucker » !


Claire repart ce soir en bus et il est temps de dire au revoir...Aaron insistera pour que nous restions sur le parking de la gare routière avec Claire jusqu'au départ du bus car « On a retrouvé deux backpackeuses dans la rivière le mois dernier ».
Claire me demandera : « Qu-est-ce qu'il a dit ? » - « Il veut savoir si tu es contente de ta casquette... »

Nous laissons donc partir Claire à regret...contents d'avoir partagé avec elle un peu de notre aventure !


Bundaberg (J10) : La double arrestation !

Après avoir bien profité de Rockhampton, il faut durement se confronter à la réalité. Apparemment notre van n'est plus capable de recharger sa batterie, et celle nouvellement achetée ne nous permettra pas de redémarrer indéfiniment...

Le lendemain, nous décidons donc de foncer en direction de Bundaberg pour rejoindre Aaron-le-boss, comptant sur son aide et ses contacts pour réparer le véhicule à moindre frais.

La route est longue et en travaux sur de nombreux tronçons, nous obligeant souvent à nous arrêter. Le paysage est vallonné, c'est joli mais notre van lui souffre dans les côtes, peinant à atteindre les 80km/h.
Derrière nous, une farandole s'organise : 4x4, van de plombier, road train...tous nos « amis » nous suivent patiemment, n'osant pour des raisons que nous ignorons toujours, nous doubler.

Même si nous nous arrêtons souvent sur le bas coté pour estomper l'effet barrage de rétention, la farandole se reconstitue à vitesse grand V. Dans le van, l'ambiance est bonne : ça chante et ça se moque de tous ces Australiens qui ne savent pas doubler quand :

Niyouuuu Niyouuuuu Niyouuuu Niyouuu

Un policier en moto nous fais signe de nous rabattre :
  • Vous connaissez les limitations de vitesse ici ?
  • Entre 80 et 100km/h selon les tronçons
  • Vous roulez entre 75 et 90km
  • Bah, oui ! T'as vu Monsieur l'agent, j'ai pas un bolide !
  • Je comprends mais il va falloir vous arrêter (encore) plus souvent, si vous voulez pas avoir une amende.

Une amende pour conduire 10 km/h en dessous de la limitation ? du jamais vu pour moi...surtout quand on sait que la plupart des 4x4 ici dépassent allègrement les 130km/h sans être inquiétés.

Le plus important est qu'il ne nous a pas demandé d'arrêter le moteur ! Je n'avais aucune envie de lui expliquer nos petits ennuis électriques en anglais...

Nous continuons donc notre route et arrivons à Bundaberg. A ma grande surprise, Lilian et Claire veulent attendre le lendemain pour rejoindre notre famille de forains « parce que bon, on pourra bien redémarrer encore 2/3 fois »...ok !

Nous nous garons donc sur le parking de McDo, spot stratégique en cas de panne inopinée : il y a toujours un monde fou chez Ronald.

Je vous épargne les détails de notre visite à « Bundy », qui ressemble beaucoup à sa voisine « Rocky », en plus ennuyeuse...le soir venu, nous laissons Lilian dormir dans le van pendant que nous faisons la « tournée des bars » avec Claire, tous plus déserts les uns que les autres. Finalement, nous entrons dans un bar animé, et pour cause ! C'est soirée speed-dating tonight !
A coté des tables officielles, des conversations officieuse débutent :
  • et sinon les filles vous avez quel age ?
  • 26 et 27 ans.
  • Pouahhhh, vous êtes supers vieilles !!!
Comme vous l'aurez compris, ce n'est pas ce soir que l'on nous invitera au resto.

La soirée se finira sur une note de poésie, quand la jeune australienne Monique, 22 ans, jolie blonde exubérante nous prendra à partie :
  • Hé les filles !!! Dites leur à mes copains ! Dites leur que c'est vrai qu'en français mon prénom veut dire mo-FUCK !!! God bless my parents ! Youhou ! Mo-FUUUCKKKK !!!

Nous abrégeons donc la soirée pour rejoindre Lilian et essayer de redémarrer le van. Inutile, je pense, de faire durer le suspense...nous ne redémarrons pas !

Minuit, rebelote, nous devons mendier de l'aide sur le parking du McDonald...Mais ce soir, notre bonne étoile nous présente Daniel ! Notre sauveur ! Après avoir passé quelques appels infructueux à des amis possédant des pinces croco, il décide d'employer la manière forte : la Giga-trousse-à-outils !


Après quelques bidouilles, le diagnostic est sans appel : « Vous ne redémarrerez pas sans une batterie chargée ». Comment faire alors ? Daniel a le cœur sur la main et nous propose de nous accompagner jusqu'à la maison d'Aaron, et d'utiliser la batterie secondaire de son 4x4.


Nous sommes donc obligés de bricoler pour adapter sa batterie à notre emplacement. Après quelques minutes de réflexion, nous utiliserons un pot de miel et Lilian qui, installé clandestinement à l'arrière, aura pour mission de maintenir la batterie à sa place.


Soulagées, Claire et moi nous installons à l'avant et commençons à suivre Daniel (et son GPS !). Nous nous félicitions de ne pas avoir galéré longtemps, quand soudain, à peine sortis de la ville...

Niyouuuu Niyouuuuu Niyouuuu Niyouuu

Une voiture de flic nous fait signe de nous rabattre. On me demande de montrer mon permis...pas de prob...ah bah, si, problème...Mon permis est dans mon sac, à l'arrière du véhicule. Claire me lance un regard paniqué : un deuxième flic fait le tour de la voiture avec sa torche, il ne faudrait pas qu'il aperçoive Lilian à l'arrière, assis sur une banquette non réglementaire, les mains dans le compartiment ouvert de la batterie !
Elle ne peut pas ouvrir la porte sans révéler aux forces de l'ordre notre chargement illicite, et devra donc se contorsionner sous les yeux mi-méfiants mi-amusés du flic, pour atteindre mon permis par l'avant (en fait, discrètement tendu par Lilian).

Après un rapide coup d’œil sur mon permis, le flic me demande de sortir et de l'accompagner à l'arrière du van. Mais qu'est-ce qu'ils nous veulent !?! Se doutent-t-ils de quelque chose ?

En fait, le flic m'explique que nos feux arrières ne fonctionnent plus (Ahh...ouf) et qu'il faut aussi que nous changions nos pneus trop lisses (Oh...re-ouf), et que ces deux infractions sont verbalisables (Ah, oh, bah non quand même...). J'explique donc dans un franglais touchant que nous avons bien des tracas mécaniques Monsieur l'agent et que nous sommes sur le point de faire réviser le van...Pris de pitié, il nous laissera repartir sans amende et je pense que le fait d'être deux filles à joué un rôle décisif dans leur décision finale.

Quelques mètres plus loin, Daniel a lui aussi bien flippé : « Fuck Mates ! You're really unlucky !!! », mais nous finirons le voyage sans encombre.
Voici une photo de Daniel, notre sauveur cette nuit là !


Merci Daniel !!!

lundi 19 décembre 2011

Après le "Koala Tueur" de Kenneth Cook, le Koala Dormeur...

.... de moi :D
Respectez le Copyright SVP, ou je vous casse la gueule dans le cadre de l'article 1465.B de la loi c'est moi (1).

(1) Ref : La loi c'est moi (selon Moi). Article 1465.B : Si tu copies mon roman, je te casse la gueule capiche ?

Au diable les formalités légales tant que mes imbécillités régalent !
C'est cadeau...

C'est l'histoire de ZZZzzzz et Ronfllll, les Koalas dormeurs.

ZZzzz roupille tranquillement dans un arbre.
Soudain, un backpacker avec une casquette H&M à carreaux ridicules achetée à Berlin-Est le réveille en prenant des photos.

"Zzzzz...le mur est tombé en 89 ringard, comme la mode des casquettes à carreaux. ZZZzzz..."
Méfiez-vous des Koalas, ils sont très cultivés et même assoupis, ils savent faire preuve d'une répartie cinglante.
Pendant ce temps, sa copine Ronffllll pique un somme un peu plus haut dans le feuillage :

"Raaahhhaaahhh, trop tiré sur l'eucalyptus aujourd'hui, chuis foncedé Alphonse !"
Oui, à défaut d'avoir les fonds suffisants pour se procurer de la bonne came, les Koalas crapotent leurs journées à consommer des herbes de piètre qualité, comme l'eucalyptus ! C'est lamentable...
Aidez-nous à lutter contre ce fléau en m'envoyant de gros chèques signés. Plus d'informations sur le site : http://passionateaboutpets.files.wordpress.com/2011/03/koala-smoking-joint.jpg

Mais les Koalas ne sont pas pour autant à plaindre, car dame-nature a mis à leur disposition du matériel de pointe : ce gratte-cul perpétuel est un exemple parmi tant d'autres. Démonstration ZZZzzzz !

"Oui, c'est là... plus à droite là... hum,voilà,  hu....Zzzzz, Zzzzzzz, Zzzzz"
Merci ZZZZzzzzz ! Il suffit à ZZzzzz de se dandiner un chouilla pour apaiser la démangeaison. Article disponible au manoir de Monpazier, dans le jardin de Pierre Bellemare...

Drriiiiiiiiiiiinnnng, le réveil de la Rolex de ZZzzzz qui a bien réussi sa vie vient de sonner : c'est l'heure du casse-croûte !
ZZZzzzz, ultra-motivé, essaie de descendre de l'arbre en tâtonnant du pied...

"Raahahhhaaa... le sol...est...trop...bas..."
Finalement, il essaie d'attraper la branche la plus proche avec ses petits bras puissants ! 

"Raaaahaaaahaaaaa...la feuille...est...trop....loiinnnnnnzzzzz....ZZZZZzzzz"
Malgré son trop plein d'énergie et son enthousiasme post-somnus, trop d'obstacles pour ZZZZzzz qui remettra sa collation à demain. N'est ce pas ZZZZzzz ?

"ZZZzzzz...zzzzzz"
Ok, laisse tomber fausse peluche, tu vas crever de faim sur ta branche !
Pendant ce temps, du côté de Ronffflll...


Hum, hum, ... revenons en à ZZZzzzz, le plus dynamique des Koalas ! Tentative d'interview...
"Alors comme ça ZZZzzzz tu comptes fonder une famille ! Ben va falloir se sortir les griffes mon vieux, parce qu'à ce rythme c'est l'arbre que tu vas ensemencer !"

"Hein ? Qu'est ce que tu racontes là ?"
Oula, je l'ai réveillé. Il a pas l'air commode, j'ai touché une corde sensible ! On dirait qu'il s'étire...va-t-il descendre de sa souche ? 

"Attends un peu que je te chope, insolent bipède... employé de scierie !" 
Surement une insulte en langage Koala. La peur s'empare de moi, je ferme les yeux m'attendant au PIRE.
Puis...puis...puis...
Puis ? 
Je lève un cil...
Naaaannnn, c'est pas possible !

"ZZZzzzz..."
Quel tocard ! C'est pas un Koala, c'est un Ko-pas-là...
Décidément, les Koalas ne sont pas armés pour la survie et ne seront jamais de grands combattants de Krav-maga.

CREDITS

Music :
None
Starring : 
ZZZZZzzzz as ZZZZzzz
Ronfflll as RRonnnnffflllll
Moi as a Lawyer & the ridiculous diamond cap backpacker
Grats :
Mes lecteurs, sans qui je serais toujours là à dactylographier de l'abscons

dimanche 18 décembre 2011

Rocky (J9)

Nous continuons notre virée vers le Sud, notre objectif aujourd'hui étant d'atteindre la capitale du bœuf : Rockhampton !

Après 3 heures de route, nous nous arrêtons dans une station service de campagne, comme nous en avons tant croisé : isolée et triste. Le prix au litre nous fait bondir ! Pas question de payer ce prix là, surtout que nous avons encore un jerrycan plein dans le coffre...Héhé, nous prenons un malin plaisir à remplir notre réservoir à deux pas de la station. Retournés à nos sièges, Lilian tourne la clé dans le contact...cofff brrr brrr cofff ffff...Oups...La batterie semble encore une fois à plat.

Héhé..hé...« Rira bien qui rira le dernier » ! Et c'est maintenant au tour de l'employé de la station service de rigoler. Délaissant son ouvrage, il vient à notre rencontre. C'est ce qu'il y a de bien en Australie, les gens sont toujours prêts à vous aider :
  • vous êtes en panne ?
  • C'est que...moui, effectiv...
  • Ok, mais faut pas rester là, vous êtes dans le passage.
Quand je vous dis que les gens sont adorables !


Après avoir poussé le van sur le parking de la station, nous commençons à mendier de l'aide au peu de clients s'arrêtant à la pompe. Notre chance a tourné, personne ne semble avoir de pinces croco...
Remballant ma fierté, j'entre dans la boutique et demande au patron s'il n'aurait pas des pinces à vendre :
  • Non !
  • …(déception)
  • Par contre j'en ai !
  • … (regain d'espoir, sourire charmeur)
  • Mais, désolé, j'ai du travail, je viendrai vous aider si j'ai le temps, ok ?
  • ...ok
Adoooooraaaaaables !!!

Retournant à l'extérieur, je rejoins mes deux compagnons d'infortune qui s'amusent du seul passe-temps disponible : regarder l'employé de la station service accomplir une tâche de la plus haute importance. Le pauvre bougre, muni d'un tuyau d'arrosage, pousse les graviers de la cour avec un jet d'eau. Il fait ainsi avancer les petits cailloux de 50cm, pour en faire un joli tas, puis, d'un geste résolu, recommence pour avancer encore de 50cm...Passionnant ! Et économique ! Moins de 350L le mètre !

1h d'égarement plus tard, le patron daigne pointer son nez...pas plus amical...conseil aux voyageurs : ne snobez jamais un relais routier !

Non sans nous avoir plusieurs fois aboyé des ordres dans un accent à couper au couteau, le gars n'arrivera pas à nous faire redémarrer...il repart en maugréant : « j'ai des batteries à vendre si ça vous intéresse ».

Nous savons très bien que ce n'est pas notre batterie qui faute, mais nous abdiquons...déjà près de 2heures que nous poireautons devant le sourire goguenard du type arroseur-de-graviers.

175$ plus tard, nous sommes repartis en direction d'un garage...mais non ! De Rockhampton voyons ! Ahhhh, insouciance, quand tu nous tiens...

A Rockhampton, au delà de la viande de bœuf, c'est le jardin botanique et le zoo gratuit de la ville qui retiendront notre attention. Comme à son habitude, Lilian aura bien du mal a faire un choix dans les photos...






















C'est l'occasion pour Claire de rencontrer les espèces endémiques du coin.

Un cassowary, animal ayant inspiré le film "Avatar"


Pas besoin de le présenter






L'oiseau au regard bovin : l'é-meuh


Les grosses saucisses par terre, ce sont des Wombats!




Et quelques dingos.

Cette petite visite nous éclaire sur les raisons de la progressive disparition des koalas : ce sont des gros branleurs !!!


Les « déforestateurs » ont encore de beaux jours devant eux ! C'est pas le koala qui va défendre son arbre...il préférera pioncer à tourner la tête vers la main sciant sa branche.

La promenade s'achève et nous faisons une pause goûter sous les figuiers centenaires.


On doit transpirer la poissitude car la vendeuse de glace, bien gentille, nous offrira tous les restes de nourriture de la buvette : meat pie, friands et nuggets de poulet ! Merci Madame !


On finira la journée devant une bière, dans l'un des pubs mythiques de Rocky. A peine le temps d'aller faire un tour aux toilettes que Claire et Lilian se sont fait un nouvel ami : un journaliste au sourire en plastique. Nous serons donc peut-être bientôt en photo dans le journal local...