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lundi 20 février 2012

Our last jobs!

Nous suivons encore et toujours la caravane d'Aaron pour grappiller quelques deniers. Cette fois-ci, nous retournons dans le Queensland pour deux dates : Stanthorpe et Allora.

Contrairement aux classiques Rodeos/Campdrafts du Northern Territory, les fêtes de village dans la région mettent plus à l'honneur les fermiers et éleveurs en tout genre que les authentiques cow boys.


C'est ainsi l'occasion d'admirer les fiertés et les curiosités de la nature locale.





Autant dire que l'on s'emmerde copieusement ! D'ailleurs, j'ai beau me creuser la tête, je ne trouve rien d'intéressant à raconter...
Non mais regardez-moi cette photo !


Vous pensez que la mamie va acheter un show bag de farces-et-attrapes au stand d'à côté ? Sérieusement...ça donne pas envie de se pendre ?
D'ailleurs, chez Bozzo le clown, les enfants s'intéressent moins aux peluches qu'aux cordes qui les tiennent...


Pour les passionnés de cheval...il y a...du cheval...


Nous haïssons le cheval. Le cheval, ça sent mauvais et c'est ennuyeux.
Il me tarde de retourner en France pour en manger.

Sinon, il y a un concours de laine de mouton.


Mouton, quel mot ridicule... Prononcez le plusieurs fois à la suite et vous verrez...


A Allora, pas de foodvan ! L'organisation refuse de laisser Aaron s'installer pour ne pas nuire au bon fonctionnement de la cantine des bénévoles de l'église anglicane. Au bûcher le Clergé qui menace les emplois précaires des immigrés en encourageant la main d’œuvre locale gratuite !
Du coup, comme de bons ouvriers non-qualifiés que nous sommes, la survie dans ce monde de requins évangélisés passe par la reconversion immédiate. Amélie est repositionnée à temps partiel dans une autre baraque à friture qui fait majoritairement des Dagwood Dogs (gigantesques beignets de saucisse sur bâtonnets) et moi dans un retourne boyaux, le manège-centrifugeuse « Scrambler ».



Ma prestation consiste à déployer et replier le bousin, avec, comme cerise intermédiaire sur le gâteau, 2 heures d'accueil et de placement des gamins dans les voitures. Me voilà donc à virevolter comme un macaque de cabine en cabine pour sécuriser la fermeture des portières.

Tickets please !
A la fin de son service, Amélie me rejoindra sur le manège pour 10 minutes de folie.


Ensuite, Aaron nous interceptera pour nous faire essayer gratuitement le tir à la carabine chez son amie du stand WILD WILD WEST... quelle grande famille ! A partir de ce jour, nous pouvons rajouter « 2011->2012 : Forain » sur notre CV...
Le démontage du manège de 10h à minuit, dont je m'étonne encore d'être sorti indemne, me laissera un souvenir impérissable ainsi que des douleurs pour quelques jours.

En guise de conclusion, un peu d'argent qui part en fumée !




Et voilà, la fête est terminée !


samedi 11 février 2012

Fête foraine à Tenterfield

En attendant les festivités du week-end, nous n'avons rien de mieux à faire que de rôder dans la rue commerçante de Tenterfield, où nous reprenons le travail de Google maps pour satisfaire les amoureux de façades...




Vous voilà dans l'ambiance tranquille d'une ville classique des tablelands, coincée entre la côte moderne et dynamique et l'outback (qui n'a nul besoin de qualificatif).






Nous arrivons au Showground, notre lieu de campement et de travail sous une averse torrentielle. Pour preuve, le fossé qui borde notre plate-forme de parking s'est transformé en ruisseau en une nuit.


Une semaine plus tard, ce sera une rivière... et dans certaines villes du Queensland naîtront de véritables fleuves...
Craignant de rester embourbés ou en position inconfortable pour manœuvrer, nous déplaçons notre van en pleine nuit sur la chaussée de telle sorte qu'au moins 2 des pneus reposent sur le goudron. Au petit matin, nous constatons que notre place, entre la flaque et le fossé, était réellement menacée.


Pour l’événement du week-end, quelques nouveautés non négligeables viennent pimenter notre travail. D'abord, nous avons un nouveau collègue, Simeon (16 ans), qui n'a pas échappé au renommage d'Aaron : he will be the SHAG. Ce fils de hippies vivant en communauté et éduqué à la légère est devenu un expert en école buissonnière (« School is not for me ... »). Il fume, boit régulièrement comme un trou, se drogue et n'est pas capable de garder de l'argent sur lui plus de 10 minutes (le temps d'aller le dépenser en alcool, en drogue ou en tabac). Outre ses vices, c'est un teenager adorable, plein de bonne volonté et d'énergie qu'il est nécessaire de canaliser pour attendre un objectif quelconque, car le Shag est un dissipateur d'énergie : il entreprend séquentiellement et partiellement les tâches qu'on lui ordonne sans se soucier de leur aboutissement, ce qui peut engendrer des situations cocasses, voire gênantes. Dans le top 3, nous avons :
  • Je sers un client, mais « oh, trop cool ! » je vois un pote passer au loin là-bas et lui crie « Hey, Jessie » en sortant précipitamment du camion pour lui sauter sur le dos, tandis que mon client ahuri attend toujours son bucket de frites.
  • Il y a une queue de clients de 3 mètres, mais je préfère rigoler bêtement en mangeant des frites assis sur le frigo, parce que je viens juste de finir de parler à un pote au comptoir ou à ce vieux croûton de Jim qui adore me raconter sa vie des années 50 et que j'aime rigoler bêtement en mangeant des frites assis sur le frigo.
  • Je lave la vaisselle, mais tiens j'ai soif, si j'allais boire un coup ! Quand je reviens avec ma canette le van est inondé parce que « lol, too bad, I forgot to turn the tap off, anyway ! ».


Autre nouveauté, nous avons un nouveau camion frigorifique avec un compartiment freezer assez funky : une épaisse plaque de verglas fait office de 3ème marche pour accéder à la chambre froide et les étagères en aluminium sont si froides qu'elles scotchent l'épiderme au moindre contact, sans parler de la porte aux gonds congelés qui nécessite l'utilisation des deux bras et de tout le poids de son corps pour une esquisse d’entrebâillement.
Également nouveau dans la famille, l'« Icecream Van » !


Et en avant les pancakes, les cônes de glace et les milkshakes ! Amélie est comblée...

Dernière bonne surprise : le foodvan !
Après chaque voyage, nous avons le plaisir de faire l'état des lieux du véhicule pour constater les dégâts. Cette fois-ci, comme pour célébrer notre retour après plus de deux mois d'absence, c'est grand spectacle !
Le support de la plaque chauffante s'est écroulé sur lui-même, la plaque chauffante est encastrée dans le mur en inox, et les tuyaux de gaz alimentant cette dernière reproduisent le circuit des montagnes russes. Nous passerons une matinée à tout remettre sur pieds, percer et riveter. La finition de l'ouvrage à la masse marquera la naissance d'un nouveau parangon de robustesse et d'inesthétisme.
Autre attraction, le panneau lumineux de 4 mètres indiquant les prix, habituellement fixé au plafond, qui s'est décroché et ne tient plus qu'à une vis...
Montons gaiement sur le toit du camion pour bloquer les écrous dans lesquels Aaron vice à grands coups de perceuse tel un forcené !
En parlant de toit, c'est dans la nuit et sous la pluie qu'il me faudra y déployer les enseignes, les drapeaux, les projecteurs et les ventilateurs. Vive les semelles antidérapantes !
De son côté, Amélie se mouillera pour brancher l'alimentation électrique et hydraulique du foodvan, sans s'électrocuter... ni se noyer.
Enfin, nous nettoierons un paysage de graisse carbonisée, grattant les noires croûtes, essuyant les coulées de tous les casse-croûtes en ce lieu écoulés.

Tout cela pour être ready le jour J !


Après les ennuyeux jeux hippiques de l'après-midi (sauts d'obstacles, défilés, etc.), les organisateurs ont décidé de ruiner la pelouse du showground avec un fabuleux spectacle de tacos sur gazon : prenez 20 carcasses de voitures en ruine avec des moteurs prêts à lâcher à tout moment, mettez les sur une pelouse détrempée et proclamez vainqueur celui dont la voiture sera la dernière à avancer dans la bouillasse.




Résultat : carambolages minables, vrombissements infernaux de moteurs en sur-régime qui finissent par exploser dans un nuage de fumée noire, et incessants patinages de pneus dans des tranchées de boue où les pilotes trop impulsifs ont creusé leur propre tombe.

A la fin, c'est le ramassage... une armée de tracto-pelles vient nettoyer le terrain de jeu en poussant les épaves hors du ring.




Un feu d'artifice vient conclure l'ultime soirée d'un week-end bien rempli !


mercredi 8 février 2012

Changement de rego, ou les 12 travaux d'Amélie et Lilian !

Nous n'avons toujours pas rédigé l'article sur la présentation de notre nouveau van. Shame on us !
En revanche, voici un second article traitant des opérations mécaniques et administratives diverses qui siphonnent notre porte-feuille.
(Cet article traite de l'immatriculation dans le NSW, si ça peut en aider d'autres...)

En effet, nous profitons de notre pause à Tenterfield pour nous occuper d'un sujet important : le changement de nos plaques d'immatriculation !

En effet, en Australie, chaque état délivre ses propres plaques et possède sa propre législation, ce qui complique grandement les transactions inter-états.


Nous possédons actuellement un van immatriculé « Northern Territory – Outback Australia », ce qui est classe, soit...mais qui nous pose un problème aujourd'hui : notre « registration » (équivalent de la vignette) expire bientôt !
Pour la renouveler, nous devons retourner dans le Nord pour passer un contrôle technique agréé par l'état du Nothern Territory...ce qui, vous le comprenez, contrarierait un peu nos plans...

Seconde solution : faire ré-immatriculer notre véhicule dans le New South Wales, état où nous nous trouvons maintenant et où nous comptons revendre le van. Pas la peine d'argumenter pendant des heures, nous sommes d'accord : cela semble de loin la meilleure solution !

1ère étape : Le bureau du « Motor Registry »

Là-bas, une dame peu aimable (« Sorry love, I haven't caught a bloody word of what you just said ! ») nous tend un papier sans nous regarder, expliquant les différentes épreuves à franchir pour accéder aux nouvelles plaques.


Notre mission est donc de dégoter :un contrôle technique (blue slip), une assurance au tiers (green slip) et un justificatif de domicile (Remets ton slip). Jusque là, c'est marrant, ça ressemble à jeu !

2nde étape : Blue slip

Le contrôle technique peut être effectué par deux garages agréés en ville, mais pas moyen d'obtenir un rdv avant 2 semaines...Nous finissons donc notre balade au Shire Council (équivalent de la mairie) pour prendre rendez-vous avec le garage municipal : nous avons un rendez vous dans une semaine ! Youpi !

Ayant quelques jours d'avance, nous retournons voir notre garagiste/livreur de lait, pour qu'il s'assure que notre véhicule est bien « blue slip compliant ».


Quatre heures et 650$ plus tard, il a :
  • changé les deux wheel bearings avant et l'articulation de la roue droite (cause des vibrations au niveau du train avant)
  • changé l'oil gasket (cause de la flaque visqueuse dégueulasse que nous laissons sur chaque parking au démarrage) et nettoyé le moteur « parce que Neil-du-garage-municipal aime bien quand c'est propre !» (Ôh joie des petits patelins !).
Par chance, Lilian avait déjà réparé les feux arrières défaillants en bourrant la boîte à fusibles (en passant par la case «oups, j'ai oublié de remettre celui des des essuie-glaces »...).

Le jour dit, nous avons rendez-vous avec le fameux « Neil » pour le contrôle technique (qui coûte au passage 55$)...Roulement de tambour « drebedeu, drebedeu, drebedeu... »


Et oui, nous avons lamentablement échoué... Le verdict est sans appel : nous devons changer l'articulation de la roue gauche et les deux pneus arrières qui, c'est vrai, sont un peu fatigués.


Encore des dépenses en perspective...sur le chemin du retour, nous sommes tentés de revendre le van pour en racheter un nouveau :

Il est pas trop chouette ? Hein ! Dis !?! Hein ! Dis ?!????
Après avoir retrouvé nos esprits, retour obligé chez le laitier/mécano qui nous attendait : « So ? Do you have your blue slip ? »


Et non Maurice ! Tu vas pouvoir nous refaire un devis pour le second « ball joint »...
Nous avons 213$ de moins en poche quand nous arrivons chez Robert, vendeur de pneu... le moins cher de la ville d'après Maurice.


Robert est sympa, il nous remplace les deux pneus sur le champ pour 180$ - TING en nous faisant comprendre qu'on n'aurait pas fait 50 bornes de plus avec ce qui restait de gomme (ou plutôt de fibre métallique) sur le pneu éventré ! Maintenant tout est prêt, nous pouvons retourner au garage municipal...


...et obtenir notre « Blue slip », premier pièce du puzzle !!!

3ème étape : Green slip

« Trop fastoche ! Suffit d'aller dans un garage ou une banque ! ». Naifs que nous sommes !
Première banque, la Commonwealth : « Désolé, nous avons arrêté ce service il y a un an... »
Nous nous rendons donc dans la seconde (the National Bank), qui appelle pour nous l'organisme assureur. Celui-ci nous propose un devis pour 6 mois à 238$...c'est ce que nous avions estimé en ligne. Nous acceptons le devis et dégainons les billets... « désolé, vous ne pouvez payer qu'en carte de crédit ». Héhé, ça doit faire partie du jeu...

Petit passage par le guichet de notre banque pour renflouer les caisses et nous revoilà au comptoir. La gentille banquière rappelle l'organisme assureur : nouvel interlocuteur, nouvelle cotation...50$ plus cher. Nous déclinons l'offre. La banquière, décidément super sympa, nous propose de souscrire en ligne depuis son poste de travail. Après avoir rempli tous les champs, le verdict tombe : « votre voiture ne peut pas être assurée car son prix d'achat est trop bas ». La blague !

Remerciements chaleureux à la banquière. Nous nous rendons à la bibliothèque pour effectuer d'autres demandes en ligne, sans succès... impossible d'obtenir une quote pour un transfert inter-états, ou pour une durée de moins d'un an... On remet nos sacs à dos, direction la concession automobile.

On aurait sûrement dû commencer par là. Sur place, un mec super sympa ET très bien renseigné, Ben, nous explique qu'il est impossible lors de la 1ère immatriculation de ne payer que pour 6 mois, mais que nous pourrons nous faire rembourser au prorata des mois restants le moment venu (c'est bien, mais nous, c'est maintenant qu'on a besoin d'argent...)
Le Green Slip nous coûtera donc finalement 465$...ça commence à faire cher la blague, je ne suis plus du tout sûr d'aimer ce jeu...

4ème étape : justificatif de domicile

Direction le Showground ! 10$ l'emplacement tente sans électricité, c'est de l'hébergement pas cher hors compétition !
Notez le drapeau dans le jardin...
On sonne chez le caretaker/concierge (plutôt étonné que l'on souhaite planter une tente dans la boue et sous la pluie)... ça y est, on a une facture et donc une preuve de domicile !

5ème étape : Les plaques (ou presque)!

10 jours après, nous revoilà dans les bureaux du « Motor Registry »

La dame au comptoir est toujours aussi peu aimable. Elle refuse de prendre en considération notre justificatif de domicile parce qu'il manque l'adresse du Showground et un tampon...
J'essaye d'argumenter, mais là c'est le drame, la dame commence à bugger et à répéter en boucle « It's not our policy ! It's not our policy... ». Effrayés, nous repartons voir le caretaker/concierge.
Celui-ci est bien embêté, car il n'a pas de tampon...mais très sympa lui aussi, il ajoutera son nom et son numéro de mobile au document !

6ème étape : Les plaques again !

« Nous revoilà, la moche ! Ça y est, on a tout ce qu'il faut ! »
Elle grogne, envoie un fax, passe un coup de fil pour expliquer notre cas à sa hiérarchie...re-grogne : « c'est bon pour cette fois ! » Youhou !!!!!!!
Bon, c'est OK pour les plaques, mais c'est aussi 465$...de quoi refréner notre envie de danser.


Voilà ! Après 10 jours de démarches, nous avons nos nouvelles plaques ! Mais l'opération nous aura coûté un bras et demi, soit :
  • 1000$ de réparation
  • 55$ de Blue slip
  • 465$ de Green slip
  • 10$ d'hébergement
  • 465$ de plaques
  • beaucoup de patience...
Pour un total qui nous laisse un peu désabusés : près de 2000 australian balles !

Je terminerai cet article par un gros remerciement à Maurice-le-mécano-livreur-de-lait et sa femme, pour leur bonne humeur et leurs conseils qui nous ont facilité la vie !

HE & FG Campbell - Riley St, Tenterfield, NSW

dimanche 5 février 2012

Girraween National Park

Ayant annulé notre périple sur la flambante côte est du sud Queensland pour des raisons climatiques et mécaniques, nous décidons de profiter de notre semaine de transition à Tenterfield pour nous dégourdir les jambes.

Premier défi : le Mc Kenzie Lookout, qui surplombe la vallée !
Sur la route, nous croisons un mouton victime de crise identitaire...

Beuh ?
Amélie tombe sous le charme des toilettes sèches rupestres, au sommet du mont Mc Kenzie.

Viens voir la cabane du pêcheur...
Le point de vue sur Tenterfield...




Sur le chemin du retour, nous croisons un troupeau de moutons.

« Non, nous sommes toutes des vaches ! »
Un dernier cliché en haut du mont et nous replongeons dans la vallée pour voir une véritable vache cette fois: la bétasse du guichet du Motor Registery de Tenterfield (plus de détails dans le prochain article...)


Défi number 2 : Le Girraween National Park

Ce parc, à la frontière du Queensland et du New South Wales, est particulièrement riche en promenades.
Nous (plutôt je) décidons d'en faire une bonne partie, au grand dam d'Amélie (qui n'aime pas vraiment les randonnées...)
A l'entrée du parc, un kangourou nous réserve un accueil mollasson.


Un peu plus loin, une famille peu farouche nous laisse profiter du spectacle de l'allaitement !

J'ai perdu mes clés de bagnole ! Jette un œil dans ma poche...
A mi-chemin du premier parcours, Amélie met pour la première fois les pieds sur la lune !

« The Moon is not on the bloody map ! »
Nous suivons ensuite le cours d'eau pour atteindre « the junction ».






5 kms de marche aller-retour sans trop de dénivelé ! Fastoche ! Vive les moraines !


Comme il nous en reste dans les pattes, nous décidons de grimper « The Pyramid », classé catégorie 4 !


Effectivement, il y a une pente de malade... et le parcours n'est pas sécurisé.


La paroi rocheuse plonge à pic derrière nous et ça grimpe sec. L'ascension est éprouvante, nous appréhendons déjà la descente...bibi est crispé !


Arrivés au sommet, où nous n'en menons pas large, nous trouvons un refuge rocheux à l'abri duquel nous pouvons pique-niquer en toute sécurité ! Un petit dragon, gros comme un avant-bras d'Amélie, s'invitera au repas et nous piquera une tartine.


Les rochers en équilibre nous rappellent qu'il faudra en faire preuve pour la descente...


Ouf, sauvés, nous n'avons jamais autant apprécié le plancher des vaches (sauf peut-être Amélie, après avoir vomi sur le bateau à Port Douglas).


Nous passerons l'après-midi sur d'autres hauteurs, aux paysages indignes d'apparaître dans ce blog, avant de regagner notre aire de repos favorite pour finir la journée.