Grâce au gentil garagiste, nous savons désormais que Humpty Doo vaut mieux que deux gros durs...et après un petit déjeuner glamour sur le parking du centre commercial, nous reprenons la route car, à quelques kms de là, à l'extrémité nord de la légendaire Stuart Hw qui traverse verticalement le territoire, se trouve DARWIN.
C'est donc avec un sentiment de mérite, celui de challenger continuellement la théorie de la survie du plus apte, que nous gagnons au petit matin la capitale du Northern Territory.
A notre arrivée à l'office du tourisme, la blondasse du comptoir daigne à peine répondre à nos questions. Nous avons l'impression de la faire copieusement chier entre deux parties de keno online...Devant la déconcertante nullité des informations récoltées, nous optons pour une démarche orientée terrain consistant à quadriller la zone de but en blanc afin d'en révéler les ressources sanitaires exploitables. Après tout, l'option « bien être et savoir vivre dans la rue » n'est pas encore enseignée en BTS tourisme...
Anyway, je pourrais rédiger un paragraphe entier sur les toilettes publiques de Darwin, mais je préfère vous proposer quelques extraits des rares instants de loisir venus, par négligence (égarement frivole est plus exact), s'intercaler entre deux épisodes de véritable fun: trouver les meilleurs chiottes de la ville.
Le jardin public principal de Darwin CBD (Bicentenial Park) est pris en tenaille entre le bord du plateau qui surplombe la mer au sud et les hotels touristiques de l'esplanade, au nord.
Il offre de beaux points de vue et une balade très agréable à l'ombre des cocotiers.
Le parc dispose également de deux WC Exceloo dernier cri où l'on peut accomplir sa besogne sans rien toucher grâce à une armée de capteurs de mouvements. Une voix synthétisée de gentleman vous accueille en disant que dans 10 minutes, la porte s'ouvrira où que vous en soyez. S'ensuit un passage de musique classique du meilleur goût.
Au bout du parc, nous regagnons notre véhicule en passant devant un cénotaphe de la deuxième guerre mondiale et le Parliament.
Ci gît un morpion de valeur tombé sans vie au champ d'honneur |
Amélie, en bas à gauche, me donne des leçons de cadrage ! |
Ensuite, direction la plage.
Mindil Beach est littéralement envahie par les backpackers : jour et nuit, un balai incessant de campervan anime le parking. Les autorités locales, plutôt tolérantes, font parfois des remarques à ceux qui débalent un peu trop leur matériel de camping...et nous avons eu droit à notre « remballez-moi un peu tout ça ! », en plein atelier « montage de meubles et branchement électrique de la seconde batterie ».
L'endroit est propice aux bonnes affaires, puisque les jeunes backpackers ( beaucoup de hippies made in France) peuvent dépouiller les anciens sur le départ à des prix défiant toute concurrence : nous avons acheté des vis à bois, des connecteurs, des planches de bois, du thon et des pâtes pour 5$ ...
A Mindil Beach, de petits oiseaux étranges se promènent en piaillant... |
A cinq minutes de la plage, Le Museum and Art Gallery of the Northern Territory exhibe ses œuvres d'art aborigène, une exposition sur l'évolution de la vie sur terre et les espèces animales de la région, un salon sur le cyclone Tracy qui a balayé la ville en 1974 et de vieux navires miteux, seule galerie où la photographie est autorisée (désolé de n'avoir que ça à vous proposer...)
Le lendemain, après une nuit paisible dans une rue fréquentée du centre ville, nous partons en direction du port pour admirer le lever du soleil en petit déjeunant sur le tableau de bord.
Non loin de là, de l'autre côté du port, un énorme complexe hôtelier et des infrastructures flambant neuves attendent les touristes à la sortie du ferry.
On dirait un jardin playmobil à peine sorti du paquet |
Derrière Amélie, un lagon protégé des méduses-boîte (box jellyfish) finit de réveiller les baigneurs matinaux.
La balade à la fraîche est très agréable...
...mais les toilettes de la piscine à vagues artificielles sont fermées...
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