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mardi 19 juillet 2011

Coral Bay

Comme son nom l'indique, ce site abrite une large variété de coraux dans ses eaux turquoises et se prête ainsi au snorkeling (plongée avec masque et tuba pour observer the marine wildlife).
Ce jour là, il faisait beau et chaud, les kangourous écrasés pullulaient sur le bord des routes : une belle journée en perspective.
La ville de Coral Bay est en réalité un camping géant où les vieux australiens de toute la région viennent branler leurs derniers jours pépère, écrasés à longueur de journée sur leurs chaises amovibles flashy, buvant de la bière Xtra-dry, s'empiffrant de poulet low cost et rigolant comme des bossus à chaque grossièreté. Devant ce modèle de bonheur inaccessible, des plus jeunes pataugent dans les eaux peu profondes et transparentes de la plage. Plus loin, quelques familles de pêcheurs ont posé leurs habitations en tôle ondulée sur les hauteurs des dunes et, en contrebas, un bloc de tôle et de brique concentrant le business touristique fourmille de touristes : les sorties en mer pour voir les requins-baleine (espèce fétiche de la région), les raies manta et autres tortues géantes, dugongs, dauphins, baleines à queue sont blindées et coûtent bonbon. Il est même possible de snorkeler avec elles, ces espèces étant inoffensives. Manque de chance, nous avons oublié de retirer du cash et nos comptes australiens tirent la langue...tant pis, on se contentera de la baignade avec les requins.
L'eau est gelée...tant pis, on va passer l'après midi à larver sur le sable. Amélie, munie de son pavé de Katherine Pancol (800 pages) « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi » retrouvé abandonné dans un coin du Van par les précédents proprios, me signifie qu'elle n'en pense « rien »...
Moi, je termine péniblement l'« Ennemi public » coécrit par Michel Houellebecq et BHL, accumulation de références philosopho-littéraires étrangères à ma connaissance de nourrisson, mais néanmoins divertissant.

Il fait encore trop froid dans le coin et la proximité de l'océan accentue notre frustration. Nous décidons de partir pour aller plus au nord, à Exmouth.
Sur la route, nous croisons une nuée de termitières géantes...assez amusant !




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