Après notre nuit manquée à Denham, nous décidons de profiter de notre réveil matinal pour foncer à Monkey Mia (prononcez Moneki Maaaaya, oui, j'ai encore du mal avec la langue...et Lilian ne se prive pas pour me le faire remarquer).
Que peut-on faire à "Moneki Maaaya" à 7h45 du matin? On peut nourrir les dauphins! Et les dauphins ça attire les foules, nous sommes bien une cinquantaine de badauds à attendre la venue des prodigues cétacés.
Eh oui, les dauphins ne viennent pas à heure fixe, ils se pointent quand ils ont faim et repartent une fois repus : les dauphins sont snobs et ingrats... Quand ils arrivent enfin, c'est la cohue dans l'eau. Ils dessinent des arabesques devant les appareils photos de la foule ébahie, et se gargarisent (c'est sur!) des "so cute", "oh my god, it's incredible", "sweety sweety sweety, look my camera" lancés par les pauvres bougres venus les vénérer.
Et puis, et puis, c'est l'heure des sardines...des volontaires sont choisis dans la foule pour venir nourrir ces bestioles trop fainéantes pour chasser, un seul critère :"be smily". Et c'est un truc où je suis plutôt douée : j'ai donc pu m'approcher d'un de ces monstres sacrés pour lui donner la becquée.
Amélie en a la tête à l'envers... |
Mais je dois maintenant vous avouer quelque chose : voir des dauphins "pour de vrai" c'est quand même vachement bien ! Et être choisie pour leur donner à manger, ça rox du poulet!
Trouvez le Dugong ! |
Après ce spectacle matinal, nous décidons de nous balader sur la cote. Nous croisons alors un couple qui nous annonce fièrement : "continuez dans cette direction nous avons vu un émeu". En me retournant vers Lilian, je saisis dans ses yeux que, pour lui, la traque a commencé...3 semaines que nous arpentons les routes australiennes ornées de panneaux nous avertissant de la présence d' "emus"...mais jusque là, rien, pas une plume à se mettre sous la pupille. Rien ne peut plus arrêter Lilian désormais : si il y a un émeu dans les parages, il le trouvera! Tous ses sens sont en éveil, nous marchons à pas feutrés dans les fourrés, à l'affut du moindre bruissement d'ailes.
Le temps passe, je commence à appréhender le moment de la grosse déception quand soudain, au détour d'un buisson nous l'apercevons : l'Emeu ! L'Emeu est allongé au milieu du chemin, nous attend. L'Emeu ne s'émeut pas de notre présence, pas effrayé du tout d'avoir de la visite.
Lilian a ainsi pu valser autour de son animal festiche pendant un bon quart d'heure.
Dauphin pour moi, émeu pour lui, nous sommes définitivement réconciliés avec Shark Bay.
Mais quel conte de fée vous vivez là !! Et Lilan fait si bien le Dugong... ;-)
RépondreSupprimerOn a trouvé ! les Dugongs sont à gauche pas vrai ?
RépondreSupprimeron a le droit à notre carte postale du coup !
D'après Elodie, Lilian fait très bien le Dugong, donc Oui! vous aurez une carte postale ;)
RépondreSupprimer"Unghungh" ajoute Lilian en Dugong.
Amelie