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mercredi 19 octobre 2011

Alice Springs

C'est une ville sympa !
L'art aborigène est omniprésent : des galeries d'objets et de tableaux aux fresques murales urbaines en passant par les poubelles, il y en a pour tous les goûts...

une pou vraiment belle !
Nous apercevons notre premier arbre aux fleurs bleues.


Passé la corvée de ravitaillement en tout genre, nous entamons les loisirs par une petite balade au jardin botanique. Sur place, je ne comprends pas... c'est la déception : nous nous retrouvons face au lit d'une rivière asséchée. Amélie fait les 100 pas sur le sable, incrédule.

Mais ??? Où est passée la rivière ?
C'est alors que je me rends compte que j'ai lu le plan de la ville un peu trop vite et à l'envers...
Nous finissons par atteindre le jardin botanique d'Alice Springs, mais une fois sur place, je ne comprends pas... c'est la déception !
Amélie n'aime pas les jardins qui attirent les oiseaux.

Pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff...
Nous escaladons la colline qui surplombe la ville pour un beau point de vue, mais sur place... vous connaissez la suite. Le temps est couvert, on ne voit rien !


De retour sur le plancher des vaches, j'aperçois un curieux habitant des bosquets qui stocke des provisions pour l'hiver.

Palsambleu, où j'ai foutu la bière ?
Sauf qu'ici, il n'y a pas d'hiver, il y a le « wet » (qui semble pointer son nez, vu qu' il sauce comme vache qui pisse depuis 2 jours).
Si je m'amusais à tenir des raisonnements aux animaux (comme le font certains membres de mon entourage très proche, de manière particulièrement inquiétante...), je conseillerais au volatile de se construire un nid sur pilotis, mais son stade d'évolution ne lui permettant pas de saisir la subtilité du langage humain, il préférera perdre son emploi et se ronger le frein haut perché sur une branche en attendant le « dry », ou migrer vers des contrées lointaines...(rectification ornithologique d'Amélie : ceci n'est pas un nid, mais une garçonnière, conçue pour attirer une partenaire sexuelle. Peu importe donc qu'elle soit détruite par les inondations dans la mesure où l'oiseau aura eu le temps de « conclure ».)

"Alors les poulettes, on veut faire le tour du studio ?"
Alice Springs, ville étape (qui a pour réputation d'être mal famée la nuit : « rentrez en taxi, ne conduisez pas la nuit » indiquent les guides et nous a recommandé Aaron avant de partir), est déjà à 60 km quand notre van s'arrête sur une aire d'autoroute bien sous tout rapport. Au loin, l'horizon est sombre, très sombre...trop sombre. Des reflets verts foncés n'annoncent rien de bon, mais nous sommes encore confiants : dehors, il pleut tranquillement et de gros éclairs déchirent le ciel en l'éclairant comme le soleil en plein jour. Nous dînons dans le van, puis entamons une partie de cartes digestive, bercés par le clapotement de l'averse sur le toit.
« Clong !» Le bruit est violent, soudain et nous nous regardons... compréhension mutuelle immédiate. A peine le temps d'esquisser un « eh mer... » que le vacarme infernal d'une mitrailleuse rotative se déchaînant à bout portant sur les vitres et la taule du van envahit sans concession tout l'espace sonore. Nous plongeons sous la table en nous bouchant les oreilles. 30 secondes de terreur totale, puis retour au silence. C'est passé...pour combien de temps encore ?
Comme toujours depuis le début, chance dans la malchance, les grêlons étaient trop petits pour endommager le van et le reste de la nuit fut paisible.
Plus que la nature sauvage (qui semble avoir été maîtrisée par l'homme), ce sont les éléments qui (lorsque déchaînés) constituent le véritable fléau de l'Australie et ce n'est pas parti pour s 'améliorer...

Le lendemain, nous reprenons la Stuart Hw pour gagner Uluru.


Encore du feu sur la route (on s'habitue à tout !), mais déclenché volontairement par les autorités cette fois. Explication imagée pour les enfants : si tu sais que ton jardin tout sec va cramer tôt ou tard, mieux vaut y foutre le feu toi-même en tenant le tuyau d'arrosage...


Le paysage prend de plus en plus des couleurs de carte postale et ce n'est pas pour nous déplaire !


Les coloquintes ne sont hélas pas comestibles

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