Article du Lonely Planet page 1013: « Carnarvon fournit 70% des fruits et légumes tropicaux de l'état ».
C'était avant les inondations de l'été dernier... note importante, si ce n'est essentielle, ne figurant pas dans notre bible du voyageur pour croyants très ignorants.
Arrivée à l'office du tourisme : Vous cherchez du travail ? Vous êtes étranger ? Well... hum... just...help yourself !
Vous cherchez un hébergement gratuit en ville ? Well...hum...just...xxxx yourself !
Nous avons donc passé 2 nuitées en camping payant _ après avoir fait le tour de tous les caravan parcs de la ville pour trouver le moins cher (25$/n et « oh sorry, yeah I don't know, Internet is not working ! »)_et avons frappé à quelques portes pour tenter de décrocher un boulot.
Voici une photo d'Amélie au « Carnarvon caravan parc », juste avant qu'elle ne branche les guirlandes lumineuses de la fête foraine pour les moustiques à l'intérieur du van :
De temps à autre, afin de remonter un moral entamé par les panneaux « NO ENTRY, NO WORK, NO JOB » (insuffisamment explicites, puisque Amélie mourrait d'envie d'enjamber la clôture pour aller étreindre de toute sa compassion l'agriculteur meurtri dans sa terre et lui demander s'il ne lui restait quand même pas un lopin de boue à cultiver) placardés aux portails des exploitations agricoles, nous allons au supermarché. Il est amusant d'y lire la collection d'affichettes rédigées à l'attention des touristes étrangers et principalement des Français, seul peuple à mériter une casse en gras...
...et un usage aussi délicieux de la conjugaison ! |
Un matin, nous trouvons même assez de motivation pour aller courir le long d'une voie ferrée désaffectée, nommée « One Mile Jetty », pour 2.5 bornes de Far West authentique :
A l'extrémité, l'Heritage Precinct nous offre les superbes vestiges de trains exposés ou abandonnés.
Un tchou-tchou parcours la dernière portion de la voie, jusqu'à une plate-forme posée sur l'océan. Comme le dit Amélie, on voit rien et on comprend pas ce que c'est. Moi je sais, c'est pas beau et c'est 4$. Nous n'y allons donc pas.
Revenons en à nos moutons, nous cherchons du travail ! Enfin Amélie oui, moi à moitié (pour ne pas étonner ceux qui me connaissent, j'ai préféré acheter une canne à pêche avec des crevettes pourries en guise d'appât). Cela ne nous empêche pas de faire les pitres en revenant du poulailler (fermé le jeudi... car nous y sommes allé un jeudi...) :
Marre de payer le camping, nous partons sur une aire de repos située à 40 bornes du centre ville. Coup de bol, c'est au bord du fleuve « The Gascoyne » ! Ni une, ni deux, je trempe ma ligne ! Après 3 crevettes laissées gracieusement à la friture, je fais ma première touche : un poisson minuscule, lamentablement suspendu au crochet par le trou de balle, qui finira quand même dans la poêle ! Une heure après cette prise honteuse, ma bassine frétillait non moins honteusement... les poissons de ce fleuve sont particulièrement cons : plus besoin d'appât, ils gobent tous la mouche de mes petits hameçons ! Bon, je pense que j'emmerde tout le monde avec ma nouvelle passion, voilà qqs photos :
Vendredi, ce fut donc full-poiscaille! Voici la poêlée du soir, suivie d'une photo de farine sur terre inutilement esthétique :
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