D'Adélaïde, j'aurais pu vous parler du coucher de
soleil sous la pluie à Glenelg
Ou, plus palpitant, de l'arnaque du barbecue coréen...
Mais à Adélaïde, moi ce qui m'a plu, c'est de battre
le pavé. Et si Adélaïde est présentée comme la 1ére ville
Australienne construite sans forçats et par conséquent plus lisse
et moins exubérante que ses consœurs...
...mes promenades m'ont prouvé tout le contraire.
La ville surprend.
« Bien sûr ! » me répondra-t-on
peut-être « C'est le Fringe Festival ». Oui, c'est
vrai...en ce moment c'est le « Fringe » et ça contribue
sans doute un brin à l'atmosphère : 4000 artistes, 250 pièces
de théâtre, 170 concerts, 250 humoristes, 110 expo, 100 spectacles
de cabaret. Partout, 360 commerces et salles de spectacle accueillent
chanteurs, jongleurs et perfomers. On a la tête qui tourne.
Tous les soirs, dans le parc, on peut venir
s'encanailler ou juste manger un morceau, dans une ambiance festive
et burlesque...dépaysant.
Mais toute l'année, Adélaïde c'est aussi des
installations ludiques,
et des gueules de chien.
C'est des cafés bistros où on se sent bien,
et des façades qui prennent vie la nuit.
C'est ce mur en mousse polyuréthane au détour d'une
ruelle,
et cet autre, là, recouvert de petites voitures !
Décidément, Adélaïde fait le bonheur des
explorateurs du bitume.
Après une dernière balade féerique dans les galeries
couvertes,
nous laisserons les notes d'un pianiste de rue
accompagner nos pas sur le chemin du retour.
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